Hanoï

par Odelia Hazanov et Vlada Nazarenko · 20.08.2022

Lorsqu’on arrive à Hanoï, on peut être rapidement impressionné par le monde, le bruit, et le mouvement de cette ville. C’était mon cas, et c’était mon premier aperçu du pays, je me sentais toute petite dans ces rues pleines où il faut imposer son rythme pour arriver à avancer. Il faut sûrement un temps d’adaptation, à la foule, lorsqu’on traverse la route aussi, il faut savoir avancer et ne pas hésiter, sans quoi les scooters et les voitures nous respectent. Le bruit aussi, il y sans cesse des klaxons, des cris, de la musique qui sort d’une
vitrine ou d’une autre.

Le vieux quartier d’Hanoï est un véritable labyrinthe de ruelles pleines de commerces, et lorsqu’on accepte d’y être un peu perdu, c’est un bonheur pour se balader et observer la vie qui s'y déroule.
Cependant, il faut aussi s’habituer aux gens qui nous arrêtent dans la rue, pour nous vendre quelque chose ou pour demander des sous. Hanoï c’est également une grande ville et il y a beaucoup de pauvreté, on voit beaucoup de personnes en difficulté dans la rue, et ça peut-être assez choquant en tant que touriste.
J’ai visité la prison Hỏa Lò, l’ancienne prison utilisée pendant le régime français pour garder et torturer les combattants révolutionnaires vietnamiens, elle est aussi appelée la Maison Centrale. Plus tard, durant la guerre d’indépendance, elle devient une prison pour détenir les pilotes américains capturés. Le musée de la prison est très bien fait aujourd’hui, il donne beaucoup d’explications de contexte historique à la visite des bâtiments de la Maison Centrale.

Je relève ce dernier élément parce que c’est quelque chose qui m’a personnellement manqué à beaucoup d’autres endroits au Vietnam, où il était difficile d’obtenir de plus amples explications sur l’histoire du pays, en lien avec la guerre, ou non. A certains moments, nous avons essayé d’en discuter avec des locaux, ou des guides, de leur demander l’histoire de leur famille et leur aperçu de la guerre d’Indépendance.
Beaucoup de familles sont restées marquées par les séquelles de la guerre, mais ils n’en parlent pas beaucoup, et puis certaines familles, qui ont subi des séquelles physiques par exemple, ont reçu de l’argent et des traitements des Etats-Unis, et évitent alors de parler trop d’eux. 

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