
Macédoine, Skopje. Rencontre avec une jeunesse politisée à l'extrême au milieu de "la révolution colorée"
Mon déplacement de la Grèce en Macédoine marque ma sortie d’une zone de confort.
Anna Rossman du Collège Sismondi à Genève souhaite partir à la recherche de l’Antigone moderne. Elle veut découvrir ce que représente aujourd’hui ce personnage pour les jeunes. Pour y parvenir, elle propose un projet de création artistique itinérant dans plusieurs pays en s’appuyant sur l’écriture. Elle entend visiter les lieux qui ont un lien avec la tragédie d'Antigone et ses réécritures: la Grèce, la France, l'Allemagne - deux pays de l'ex-Yougoslavie - la Bosnie et la Serbie ainsi que l'Irlande du Nord et Chypre. Dans chacun de ces pays, elle prévoit d'aller à la rencontre de jeunes, les contemporains d'Antigone et d'entamer avec eux un travail de réflexion, de recherche et de création autour des thèmes-clés de la tragédie.
Mon déplacement de la Grèce en Macédoine marque ma sortie d’une zone de confort.
De la Grèce je garde un souvenir si intense, si chargé en émotions et expériences- professionnelles et humaines- qu’il est difficile de rendre compte de cette aventure qui a duré plus de quatre semaines de façon chronologique et linéaire.
Au milieu de la journée, après les deux ateliers: embarquer dans un bus en direction de Nicosie, s’endormir, se réveiller dans une ville inconnue.
A Limassol je retrouve la mer. C’est toujours une aventure pour moi. Je la retrouve un bref instant entre deux ateliers. Celui du matin au Lykeio Agias Fylaxeas, et celui du soir dans une ONG: KEY, Innovation for culture and youth.