Fin de voyage et projet Chimère
Afin de poursuivre notre projet de marque de vêtements, nous aimerions créer une nouvelle collection aux motifs inspirés de l'art de cette région du monde, cela, avant de partir.
« Errance orientale est un projet de voyage en Algérie (maintenant Maroc) qui réunit deux amis qui aspirent à découvrir un pays des habitants, sa culture et ce que la représentation, tant picturale que littéraire en dit. Par cette approche nous espérons dépasser ces représentations afin de créer notre propre imaginaire. »
Afin de poursuivre notre projet de marque de vêtements, nous aimerions créer une nouvelle collection aux motifs inspirés de l'art de cette région du monde, cela, avant de partir.
Fureur de l’attente. De retour à Marrakech, nous avons quitté plus tôt notre séjour dans l’Atlas qui n’a pas été très fameux. Pour cause, la maladie.
Et soudain, tout devint vert. La rivière s’écoulant des montagnes donne des couleurs au décor. Ses flots sont habités par les enfants qui s’y baignent. De ces tableaux colorés ressort presque une odeur d'Inde.
Il y’a de ces personnes qui, dans la rencontre de l’instant, bouleversent nécessairement votre être.
En haut de la terrasse du Riad, j’observe la ville qui s’endort après l’ultime appel à la prière.
Volubilis, Et, s’atténuant, la lumière commença à se mélanger aux ruines romaines droites et fières.
Safi, abandonnée des touristes européens, la ville fortifiée regorge de vacanciers marocains qui, si certains nous observent avec un regard interrogateur, la plupart ont cette gentillesse de nous indiquer les directions tout en nous souhaitant la bienvenue.
Demain, nous quitterons Essaouira, cette ville dans laquelle les touristes se ruent et dénaturent tout le charme de cette ancienne cité fortifiée.
Azeddine, il porte le maillot numéro deux de l’équipe du Maroc, il est professeur de maths et espère finir ses études d’informaticien en Italie, il est drôle et nous donne ses conseils quant à l’arabe et notre marque.
Au skate-park, Après avoir escaladés les pentes menant au skatepark, nous arrivâmes en ces lieux déconnectés d’une certaine pauvreté environnante.
Depuis les hauteurs, les toits couleur sable de Marrakech donnent à voir un autre monde.
Vue sur la mer. Arrivé dans la douceur de la mer et du mouvement des vagues sur les pierres des côtes marocaines, je fais face à la calme immensité de ce nouveau tableau.
Il y a de ces moments, ou, à l'ombre d'un passant, des portes, jusqu'alors invisibles, semblent s'ouvrir devant le sol.
Parfois, la langue est impuissante face aux souvenirs, aux atmosphères et aux sensations ; peut-être que les images aideront à saisir à nouveau ces instants vécus.
L’été 2022, je m’en rappelle très bien. Alors que certains de mes amis finissent leur maturité, et qu’ils attendent les premiers examens, je travaille sur mon travail de maturité : la représentation des femmes dans la peinture et la littérature au XIXe siècle.
Un voyage vers un nouveau monde et ses mystères inneffables.