Da Lat - Partie 1

par Odelia Hazanov et Vlada Nazarenko · 23.08.2022

Après un long moment passé à Hoi An, ville dont nous avons amplement profité, le plus long trajet en bus de tout le voyage nous attendait: 14 heures pour grimper à 1500 mètres d’altitude jusqu’à Da Lat. Arrivées et groggy, nous nous sommes aventurées dans la ville, sans savoir à quoi nous attendre. D’emblée, la ville semble moderne, vivante et construite différemment de tous les endroits visités auparavant. Les immeubles y sont plus hauts, les échoppes plus éclairées et il y a de nombreuses voitures, comparé au sud, où les scooters prévalent en majorité. Le temps d’arriver à notre hostel, nous rentrons dans plusieurs boutiques, qui ressemblent à des magasins occidentaux, ce qui nous surprend et donne un avant-goût de la suite.

Nous nous installons dans notre auberge, partageant pour la première fois un lit double superposé avec un autre, expérience inoubliable! Puis nous repartons visiter, et faisons larencontre d’un homme, qui une fois nous ayant convaincu de s’arrêter, nous demande quellelangue nous parlons, et une fois qu’il apprend que nous parlons français, se met à nousparler en français. Nous apprenons qu’il a grandi à Da Lat, qu’il a été dans une école française, et qu’il se surnomme « Tintin ». Il propose un tour d’une journée à travers les
environs de la ville; nous promettons de considérer.

Le lendemain, nous décidons de partir à l’aventure sur un scooter loué dans notre auberge. Sillonnant les collines et petits monts autour de la ville, et parfois se perdant dans des petites routes adjacentes, nous découvrons de très beaux paysages vallonnés. Sur la route, on remarque beaucoup de signes indiquant des plantations de baies mais surtout de fraises; et en fin d’après-midi, nous en choisissons une au hasard et nous y arrêtons. Cela semble être la fin de la journée, et nous ne voyons personne, mais en s’avançant vers les plantations, nous rencontrons la dame propriétaire des lieux. Elle ne parle pas l’anglais, mais avec le traducteur de nos smartphones et nos très maigres connaissances dans nos langues respectives, nous arrivons à comprendre comment cueillir les fraises de la plantation et remplissons une petite corbeille. Avant de nous en aller, la propriétaire nous a proposé de prendre un thé avec elle et sa famille, et bien que nous nous comprenions peu, un karaoké vietnamien, pour lequel la main nous avait été un poil forcée, était de mise!

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