Fin de voyage et projet Chimère
Afin de poursuivre notre projet de marque de vêtements, nous aimerions créer une nouvelle collection aux motifs inspirés de l'art de cette région du monde, cela, avant de partir.
par Elie Meuret et Gilles Courvoisier · 14.07.2023
Depuis le hublot, au loin, se dessine dans les nuages quelques objets et quelques formes alors objets de mon imagination. Petit à petit, ces masses se dévoilent et un nouveau paysage apparaît. De la terre, des montagnes et des habitations. Sans doute qu’en ces lieux, des milliers de touristes sont à la recherche d’un peu d’air conditionné qui si, elle calme le ressenti écrasant de la chaleur, elle ne calme en rien leurs ardeurs financières. Et puis, soudain, ni terre, ni ville, plus rien. La mer et son calme apparaissent. L’eau, source de vie et frontière entre une culture plus au moins connue et un monde nouveau, presque inconnu. L’Espagne et ses coffins étaient passés. Et, la terre réapparut. Les habitations en firent de même. Seulement, cette fois, mon regard s’arrêta sur un détail : les routes et le mouvement des voitures filantes. C’était comme si ce monde avait pris vie au moment où l’avion passa la frontière et lorsque mes yeux se posèrent sur ces nouveaux lieux. En définitif, le temps n’avait cessé de donner la mesure à ces vies que mon regard contemplait. Cette position du voyeur-voyageur que m’offrait le hublot me rappela qu’à présent, au moment où l’avion posait ses roues, moi aussi, à l’instar de ces voitures élancées, j’allais me joindre à ces infinis chemins composites du labyrinthe marocain.
Afin de poursuivre notre projet de marque de vêtements, nous aimerions créer une nouvelle collection aux motifs inspirés de l'art de cette région du monde, cela, avant de partir.
Fureur de l’attente. De retour à Marrakech, nous avons quitté plus tôt notre séjour dans l’Atlas qui n’a pas été très fameux. Pour cause, la maladie.
Et soudain, tout devint vert. La rivière s’écoulant des montagnes donne des couleurs au décor. Ses flots sont habités par les enfants qui s’y baignent. De ces tableaux colorés ressort presque une odeur d'Inde.