À la recherche du bonheur -Live-

par Juliette Ruf · 15.03.2018

Et voilà, c’est reparti, me voici en Nouvelle-Zélande pour la 2eme partie de mon voyage, le chapitre « Live ». Mon but est de trouver le bonheur en partant à fond à l’aventure; dormir chez l’habitant, faire des treks, du stop etc.
Je commence mon trip à Christchurch où je suis accueillie chez Liu, une chinoise vivant depuis 2 ans dans cette ville pour ses études. Je l’ai rencontré via le site couch-surfing. J’ai passé deux jours en sa compagnie, et j’ai été impressionnée par sa générosité. Elle m’a cherché à l’aéroport, accueillie chez elle, donné pleins de conseils et recommandations etc.
Mes premières impressions sur la Nouvelle-Zélande sont cependant mitigées. Arrivée à Christchurch, cette ville est assez étrange. Elle a subi un grand tremblement de terre il y a 6 ans et la ville est en pleine reconstruction avec des bâtiments toujours détruits. Je décide donc de ne pas m’attarder et de partir faire un trek nommé « Te Ara Pataka » situé à proximité de Christchurch. Je me lance donc dans les préparatifs plus déterminée que jamais; après-midi shopping pour obtenir le nécessaire, préparatifs du sac etc. Malheureusement je me rends compte que malgré le fait que je voyage léger (je ne possède que 4 t-shirts!), mon sac est beaucoup trop lourd. Il me faut une autre solution. Je contacte Liu, qui accepte de prendre une partie de mes affaires chez elle. Le lendemain, à moi l’aventure! Je pars prête pour la marche, avec tout de même une légère appréhension. C’est mon premier trek ici et j’espère que tout va bien se passer...

Mon trouble ne dure pas longtemps car je constate rassurée que le chemin est bien balisé et à mon niveau. Je peux alors m’émerveiller devant ces paysages ornés de collines d’un jaune étonnant. J’ai pour seule compagnie dans ce paysage bucolique des moutons et des vaches.
Le premier soir, j’arrive à la cabane vers 16 heures et j’ai la surprise de me retrouver seule. Je me choisis un lit et totalement épuisée, je m’endors immédiatement. Une heure plus tard, je me réveille totalement assoiffée. Je veux remplir ma gourde, mais tombe sur le panneau: « eau de pluie, vous devez la bouillir avant de la boire ». Aïe, je n’ai ni de bouilloire ni de réchaud. La cabane dispose toutefois d’une bouilloire, cela résout en partie mon problème, mais il n’y a toujours rien pour la chauffer. Mes yeux se baladent dans la pièce pour observer si quelque chose pourrait m’aider. Je repère alors la cheminée et me lance le défi d’allumer un feu (merci les scouts!) L’affaire s’avère être un succès et je peux finalement boire mon eau tranquillement.
La suite du trek se déroule sans encombre et je rencontre même des locaux qui acceptent de me ramener sur Christchurch une fois ma marche terminée.

Je décide alors de continuer ma route direction lac Tepako, qui me paraît atteignable en stop dans la journée. Le lendemain matin, je prends un bus pour sortir de la ville et m’amener sur une route allant dans cette direction. Mon chauffeur de bus me conseille de me poser vers la station d’essence permettant aux voitures de s’arrêter plus facilement. Et voilà, c’est parti, je fais le fameux signe en espérant qu’une bonne âme s’arrête. Je n’ai pas à attendre plus de 15 minutes avant d’embarquer dans la première voiture. Il me faudra en tout 4 chauffeurs et 4 heures 30 pour atteindre mon but. J’ai été bien aidée en chemin. En effet, un de mes chauffeurs aura fait un détour pour me poser à un meilleur endroit et mon vendeur de pies pour mon repas de midi m’a fabriqué un panneau avec le nom de ma destination.
Arrivée au lac j’ai rencontré une française avec qui je sympathise et décide de faire un bout de chemin. On ira au Mt Cook, Oamaru, Moreaki boulders, Otago Peninsula, Dunedin etc. Elle me fera découvrir helpx, une plateforme qui permet d’être logé et nourrit chez l’habitant en échange de 4 heures de travail par jour. C’est ainsi qu’arrivé à Dunedin, on décide d’essayer 4 jours de helpx dans une famille avec 2 enfants habitant dans une ferme. Différentes tâches nous sont proposées; déraciner des plantes dans les enclos pour chevaux, débarrasser le crottin de cheval, ménage, baby-sitting etc. Nous prenons beaucoup de plaisir à nous plonger dans cette famille, qui nous accueille les bras ouverts. J’ai adoré le concept d’helpx, en accord avec le cadre de ce voyage. C’est avec pincement au cœur, que nous quittons ces lieux.

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