par Francesca Mosar · 16.08.2016
7h: réveil. Le soleil est déjà levé depuis un moment et la chaleur commence à se faire sentir. Après une douche à l'eau froide -pas d'eau chaude ici, mais ce n'est pas nécessaire étant donné que la chaleur varie autour de 30 degrés -, la " abuela" (grand-mère) me prépare un petit déjeuner bien consistant; oeuf sous différentes formes, arepa (galette de maïs énormément consommée ici), pain, parfois saucisse et le "tinto" (café).
Je m'en vais ensuite à la Fondation qui est à trois minutes à pied. Les enfants arrivent peu à peu. À 9h, c'est l'heure de la prière et des chansons. Bien que la plupart des gens ne soient pas très pratiquants, il y a des représentations de la vierge Marie partout, dans les voitures, maisons, restaurants etc. Puis, les niños mangent le snack qu'ils ont amené: chips, biscuits, yogurts à boire et jus de fruits sont au menu !
Selon le jour de la semaine, on s'adonne ensuite à écrire, jouer ou c'est la sortie à la place de jeux. 11h: almuerzo (déjeuner). Le menu varie très peu: soupe, riz, poulet, bananes plantains frites et jus de fruits frais. Après avoir joué encore un peu et regardé la télévision, c'est l'heure de la sieste. J'accompagne souvent les enfants dans leur sommeil !
Les parents viennent chercher leur " amor" (les enfants sont ici appelés très souvent avec des mots doux comme corazón, amor et princesa) au plus tard à 16h.
Pour ma part, je rentre fatiguée mais remplie d'images d'enfants riant et s'amusant simplement et pleine de nouvelles paroles en "castellano". Comme personne ne parle d'autres langues ici, je suis complètement immergée et progresse rapidement.
Le soir, je me repose, lis et vais acheter des arepas dans le parc avoisinant. Pour la comida (souper), on mange les restes de l'almuerzo avec de la viande en plus. Muy rico !
Après ces paysages naturellement magnifiques au bord de la mer, ce sont de grands changements qui m’attendent en arrivant à Medellin, deuxième métropole colombienne avec 3 millions d'habitants, au milieu des montagnes.
Mercredi 24 août, je me trouvais au départ du trek de la cité perdue. Ce fut l'aventure comme jamais je ne l'avais vécue. Ce tour est une marche de 40km aller-retour jusqu'à la Ciudad Perdida (cité perdue) des indigènes dans le Parc naturel national de Tayrona.
J'arrive à Cartagena mercredi 17 août, après des adieux difficiles à ma famille d'accueil. "Que Dieu te protège", voici ce que tous m'ont.
