Par monts et par vaux

par Leo Schmidt · 27.04.2018

Un motard sympathique m'invite à grimper sur son bolide jusqu'à Palpa. Je me sens tout de suite à l'aise et content d'être dans ce village. Son ambiance est particulièrement accueillante et reposante.

Après un petit tour dans le village, je monte sur une colline pour observer les lointaines montagnes et pénètre dans une magnifique forêt de pins. L'odeur qui se dégage du tapis d'épines qui couvre le sol me ramène en Sardaigne, peut-être. Je suis étonné de la familiarité de cet endroit pourtant si éloigné de tout ce que je connais.

En quittant Palpa, je fais la rencontre d'un couple de Tchèques qui ont décidé de quitter leur métier pour voyager dans toute l'Asie. J'admire leur courage et leur motivation. Arrivés à Pokhara, on se sépare et se souhaite tout le meilleur.

Pokhara est une ville à l'ambiance très différente de tout ce dont j'ai fait l'expérience jusqu'ici. Propice à la détente, elle n'a d'autre intérêt que son emplacement, qui permet de partir à l'aventure dans les montagnes.

C'est pourquoi je me mets en route pour Naya Pul, point de départ du trek de Poon Hill. Après deux jours de marche, j'arrive à Ghorepani, au pied de la colline.

Le lendemain matin, je me réveille à quatre heures pour observer les montagnes qui baignent dans la lueur orangée du soleil levant. Je ressens une grande admiration à la vue de ces imposants géants de roche. Assister à une telle scène relève de l'expérience mystique.

Le même jour, en direction de Tadapani, je sympathise avec un charmant couple de Hollandais qui m'accompagnent volontiers. On traverse une magnifique forêt de rhododendrons et autres pins, et je suis encore une fois frappé par ce sentiment de familiarité dont j'avais fait l'expérience à Palpa.

Lors de notre dernier jour de marche, on traverse une vallée ornée de cultures en terrasse. J'ai l'impression que la Nature est très similaire, très homogène, où que l'on se trouve sur le globe. Les odeurs sont souvent les mêmes, les pierres restent des pierres... En fin de compte, ce sont principalement les différences culturelles qui choquent le plus, mais je me sens presque chez moi dans cette vallée qui se trouve pourtant à plusieurs milliers de kilomètres de mon pays de naissance.

Deux jours plus tard, je grimpe sur la colline de Sarangkot pour admirer les resplendissantes montagnes une dernière fois.

J'ai décidé de partir vers l'est, en direction du lac de Begnas. Il ne me reste à peine plus d'une semaine dans ce splendide pays, et je compte bien en profiter !

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