Hanoï café
Dans l'agitation, dans le tumulte, dans le désordre, j'ai trouvé le silence intérieur qu'il me fallait.
Fascinée par « Vers la sobriété heureuse », un livre de Pierre Rabhi, Alexandra Bolea du Collège Emilie-Gourd a décidé de visiter le Japon. Ce voyage s’inscrit dans la logique du livre, le but étant d’expérimenter une autre manière de vivre, moins stressante. En allant dans les hauts lieux spirituels de chaque pays et en vivant avec l'habitant, elle veux partager une expérience humaine qui va au-delà du simple voyage. La recherche de la simplicité et de la modération sont des valeurs qu’elle cherchera à approfondir dans son voyage.
Dans l'agitation, dans le tumulte, dans le désordre, j'ai trouvé le silence intérieur qu'il me fallait.
La semaine dernière a été intense en émotions et présence. Je me suis rendue à Quang Tri chez une amie dont la rencontre s'était faite dix ans plus tôt, nos emails échangés après avoir pris une photo avec toutes ses copines.
Depuis deux semaines qui sont passée plus vite que l'été, je me suis adaptée à la douceur de lézarder plus qu'il n'en faut pour un reptile.
Partout au Japon, c'est une foule extatique qui s'émeut devant la floraison de ces arbres mythiques.
Dans la région de Kōchi, les rivières se faufilent comme des serpents à chaque creux de terre.
En seulement une heure, je me retrouve loin de Tokyo, de plus en plus cotonneuse comme le paysage.
On m'a souvent parlé de Tokyo, de sa pollution, de ses milles piétons traversant un croisement et de tous les immeubles qui grattent le ciel. On m'a aussi dit qu'un silence y règne. Et on peut s'en réjouir comme en être effrayé.